A madame le Ministre de la Santé et des Sports,
A Madame le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,
A monsieur le député de la quatrième circonscription de Seine Maritime,
Mesdames, Monsieur,
Les récents évènements du site de Bectot , des Laboratoires Berden, ne sont ni un hasard, ni une explosion de colère isolée. Au-delà même du désarroi de ces 97 personnes, travailleurs français et soutiens de famille pour la plupart, qui vont perdre leur emploi et faire face à la précarité, c’est le système de l’industrie et de la recherche pharmaceutique qui sont mis en cause. La dérégulation, vantée comme le pinacle de la pensée économique, ne peut s’appliquer à tout, et surtout pas à la santé publique, dont on admettrait, dès lors, qu’elle n’est précisément plus publique, laissant cinquante années d’acquis sociaux derrière nous.
Il est grand temps de mettre en lumière une situation inacceptable, celle de la recherche pharmaceutique. Des forces vives de la recherche sont dévoyées chaque jour vers des secteurs relevant tout au plus de l’industrie cosmétique. Les Laboratoires Berden, comme tant d’autres, illustrent le paradoxe d’un secteur n’œuvrant nullement pour la santé du public, mais qui continue de se faire valoir de ses prérogatives. Concentrant leurs forces sur la vente de coupe-faim, il est difficile de croire que cette société aide au bien-être public, puisqu’elle fonctionne sur la hantise de l’image et de l’acceptation sociale. Des talents et des savoir-faire précieux ont été divertis de leur objectif premier, soigner, pour participer à la grande escroquerie du mal être. Nous sommes tous des « Malades Imaginaires », instrumentalisés par la publicité, les laboratoires et la doxa esthétique mondialisée. Nous sommes tous soumis à la pression de ceux qui, comme les Laboratoires Berden, vivent de notre mal-être et de notre refus de nous même tels que nous sommes. C’est inacceptable.
Pharmacéthique milite depuis sept ans déjà pour la clarification du monde de la recherche. Nous voulons mettre des mots sur l’imposture, la charlatanerie et le cynisme de certains qui, de surcroît, pensent avoir toute License du point de vue social et se permettent de mettre en œuvre des plans sociaux dans des années bénéficiaires. Car le scandale est double, éthique et économique, et il doit ouvrir les yeux de tous sur les ténébreuses pratiques de la santé ultra libéralisée.
Cette situation n’est plus acceptable pour la société civile qui exige d’être entendue et défendue. Notre santé ne peut pas être soumise aux lois d’un marché que l’on sait faussé par les exigences toujours plus irréalistes des détenteurs de capitaux, pour qui les taux de rendements acceptables se situent au double ou au triple de ceux du marché.
jeudi 29 octobre 2009
Mutorex, a risky over priced weight-loss drug from Laboratoires Berden
Mutorex, a risky weight-loss drug, has been cash cow for its producer Les Laboratoires Berden for the past years. Our recent study prevailed that the Mutrorex has several severe side effect which threat its user’s health.
Mutorex addicts its users
It is generally known that some diet pills are habit foarming. Mutrec is not an exception. Mutorex taker begin by taking 2 pills every three days. However, after a month of its usage, most of them feel insufficient. A past survey shows 80% the Mutorex taker ingest more than the recommended dosage and a quater of them take Mutorex every morning. Mutorex users’ addiction tends to be easier than other diet pills. That may be attributed to its ingredient : Mutoline. Mutoline has been reported to be addicted like caffein.
Though PharmacEthique has been warning this danger from its introduction, Les Laboratoires Berden did not take any action on it. Its unconcern is not suprising. The more people consumes, the more it gets profits.
Mutorex induces physical and mental disorder
Mutorex has killed 7 people. But the result of its detail investigation has not been published so far by the concerned authority. Our laboratory animal study reveiled that the Mutorex drives the blood pressur up which greatly raises the risk of heart attack and cerebral accident. Additionally, Mutoline is suspected to be a cancer causing agent.
Mutorex works by stimulating the brain so as to prevent it feeling hungry. However, our inquiry survey toward Mutorex users shows that the drug takes suffer from headache, insomnia, memory loss and anxiety. Needless to say, anxiety may result in suicide at the worst case. We strongly insist that the relationship between Mutorex and suicide has to be clarified at the earliest convenience by the authority.
Mutorex is a over priced drug
The examination and medication fee to take Mutorex cost about 450 euro per month. That means Mutorex users pay15 euro day. On the other hand, its original cost is insignificant. In fact, the chemicals composing Mutorex worth less than Mutorex’s packaging. The high margins brought by business go directly to the top management’s pockets. Notably, Mr. Eric Dumonpierre, the president of the Les Laboratoires Berden, gains 2 millions US Dollar a year while Mutorex takes are struggling to finance the expensive pills.
Clearly, we need to take an action against this risky over priced weight-loss drug. To make matters worse, today Mutorex can be purchased on the internet without prescription. This will lead to increased victims of Mutorex.
PharmacEthique will continue to familialize the danger of the drug and to take necessary measures to stop further exploition of this selfish company.
PharmacEthique Reserch Working Group
Mutorex addicts its users
It is generally known that some diet pills are habit foarming. Mutrec is not an exception. Mutorex taker begin by taking 2 pills every three days. However, after a month of its usage, most of them feel insufficient. A past survey shows 80% the Mutorex taker ingest more than the recommended dosage and a quater of them take Mutorex every morning. Mutorex users’ addiction tends to be easier than other diet pills. That may be attributed to its ingredient : Mutoline. Mutoline has been reported to be addicted like caffein.
Though PharmacEthique has been warning this danger from its introduction, Les Laboratoires Berden did not take any action on it. Its unconcern is not suprising. The more people consumes, the more it gets profits.
Mutorex induces physical and mental disorder
Mutorex has killed 7 people. But the result of its detail investigation has not been published so far by the concerned authority. Our laboratory animal study reveiled that the Mutorex drives the blood pressur up which greatly raises the risk of heart attack and cerebral accident. Additionally, Mutoline is suspected to be a cancer causing agent.
Mutorex works by stimulating the brain so as to prevent it feeling hungry. However, our inquiry survey toward Mutorex users shows that the drug takes suffer from headache, insomnia, memory loss and anxiety. Needless to say, anxiety may result in suicide at the worst case. We strongly insist that the relationship between Mutorex and suicide has to be clarified at the earliest convenience by the authority.
Mutorex is a over priced drug
The examination and medication fee to take Mutorex cost about 450 euro per month. That means Mutorex users pay15 euro day. On the other hand, its original cost is insignificant. In fact, the chemicals composing Mutorex worth less than Mutorex’s packaging. The high margins brought by business go directly to the top management’s pockets. Notably, Mr. Eric Dumonpierre, the president of the Les Laboratoires Berden, gains 2 millions US Dollar a year while Mutorex takes are struggling to finance the expensive pills.
Clearly, we need to take an action against this risky over priced weight-loss drug. To make matters worse, today Mutorex can be purchased on the internet without prescription. This will lead to increased victims of Mutorex.
PharmacEthique will continue to familialize the danger of the drug and to take necessary measures to stop further exploition of this selfish company.
PharmacEthique Reserch Working Group
jeudi 15 octobre 2009
Eric Dumonpierre, exemple ou escroc ?
Monsieur Eric Dumonpierre, président directeur général des laboratoires Berden est le paradigme même de la réussite telle que nous la concevons aujourd’hui. Titulaire d’un MBA d’Harvard et d’un Master HEC, ce brillant quinquagénaire a su gravir tous les échelons d’une magnifique carrière dans le secteur pharmaceutique, en France comme aux Etats-Unis.
Non content de son ascension fulgurante, Eric Dumonpierre est aussi un humaniste qui se définit lui-même, sur son blog (http://ericdumonpierre.wordpress.com/) comme un « exemple », fustigeant avec application la rapacité du monde moderne et les « tricheries » du monde financier.
Comme nous aimerions croire à cet Eric Dumonpierre, héraut (héros ?) d’un patronat responsable, éthique même, qui se pose en chevalier blanc d’une société en quête de valeurs et d’exemplarité…
Seulement voilà, Monsieur Dumonpierre, aux laboratoires Berden –comme dans le reste de la société-, la réalité tend à différer de ce que l’on voudrait qu’elle soit. N’allons surtout pas croire que les laboratoires Berden sont réellement un de ces acteurs positifs du monde pharmaceutique, œuvrant à produire des médicaments pour soulager les maux du plus grand nombre. Non ! Nous devons prendre conscience de ce qu’ils sont les complices actifs, les collaborateurs de la plus insidieuse des dictatures, celle de l’image. La quasi-totalité du chiffre d’affaire des laboratoires Berden provient de la commercialisation du Mutorex, vulgaire coupe faim destiné à la psychose anorexique déjà si tristement répandue.
Eric Dumonpierre n’est pas un « French Doctor », loin s’en faut ! Il fait partie de ces entrepreneurs qui ont réinventé le monde la pharmacie pour nous faire passer du statut de patient de la médecine à celui de clients, et même de victimes. Victimes de l’obsession de l’image de nous-même. Eric Dumonpierre ne nous vend pas notre santé (si tant est que l’on considère que cette formule est acceptable en soi), il nous pousse à nous sentir mal, imparfait(e)s. Avec tant d’autres, et en premier lieu les marques et couturiers de luxe, il agit en sous-main, nous imposant des canons de Beauté rachitiques pour ensuite pouvoir nous gaver de ces si néfastes pillules.
Car n’oublions pas qu’elles le sont. Ces coupe-faim qui s’attaquent à notre métabolisme en le déréglant sont un scandale. Rappelons qu’aux Etats-Unis, elles sont une drogue légalisée sous la pression des lobbies, puisqu’on sert aux jeunes filles psychosées des amphétamines en guise de goûter…
Ne nous illusionnons plus, et considérons enfin les laboratoires Berden pour ce qu’ils sont, un anxiogène social puissant, avec à leur tête un escroc. La plupart des gens qui nous vendent des pilules néfastes pour nous sentir mieux sont appelés de vulgaires dealers, Eric Dumonpierre se croit philantrope…
Non content de son ascension fulgurante, Eric Dumonpierre est aussi un humaniste qui se définit lui-même, sur son blog (http://ericdumonpierre.wordpress.com/) comme un « exemple », fustigeant avec application la rapacité du monde moderne et les « tricheries » du monde financier.
Comme nous aimerions croire à cet Eric Dumonpierre, héraut (héros ?) d’un patronat responsable, éthique même, qui se pose en chevalier blanc d’une société en quête de valeurs et d’exemplarité…
Seulement voilà, Monsieur Dumonpierre, aux laboratoires Berden –comme dans le reste de la société-, la réalité tend à différer de ce que l’on voudrait qu’elle soit. N’allons surtout pas croire que les laboratoires Berden sont réellement un de ces acteurs positifs du monde pharmaceutique, œuvrant à produire des médicaments pour soulager les maux du plus grand nombre. Non ! Nous devons prendre conscience de ce qu’ils sont les complices actifs, les collaborateurs de la plus insidieuse des dictatures, celle de l’image. La quasi-totalité du chiffre d’affaire des laboratoires Berden provient de la commercialisation du Mutorex, vulgaire coupe faim destiné à la psychose anorexique déjà si tristement répandue.
Eric Dumonpierre n’est pas un « French Doctor », loin s’en faut ! Il fait partie de ces entrepreneurs qui ont réinventé le monde la pharmacie pour nous faire passer du statut de patient de la médecine à celui de clients, et même de victimes. Victimes de l’obsession de l’image de nous-même. Eric Dumonpierre ne nous vend pas notre santé (si tant est que l’on considère que cette formule est acceptable en soi), il nous pousse à nous sentir mal, imparfait(e)s. Avec tant d’autres, et en premier lieu les marques et couturiers de luxe, il agit en sous-main, nous imposant des canons de Beauté rachitiques pour ensuite pouvoir nous gaver de ces si néfastes pillules.
Car n’oublions pas qu’elles le sont. Ces coupe-faim qui s’attaquent à notre métabolisme en le déréglant sont un scandale. Rappelons qu’aux Etats-Unis, elles sont une drogue légalisée sous la pression des lobbies, puisqu’on sert aux jeunes filles psychosées des amphétamines en guise de goûter…
Ne nous illusionnons plus, et considérons enfin les laboratoires Berden pour ce qu’ils sont, un anxiogène social puissant, avec à leur tête un escroc. La plupart des gens qui nous vendent des pilules néfastes pour nous sentir mieux sont appelés de vulgaires dealers, Eric Dumonpierre se croit philantrope…
Laboratoires Berden : à quand la fin de l’immunité juridique ?
La sécurité sanitaire repose fondamentalement sur la notion de rapport bénéfices/risques : un produit de santé ne doit pas être diffusé si les bénéfices qu’il apporte au patient l’emportent sur les risques qu’il comporte. A priori dans notre société actuelle où l’image l’emporte sur le bien-être réel, le bénéfice de perdre des kilos superflus l’emporterait donc sur le risque de décéder d’anorexie ! Face au scandale qui éclabousse la dernière « fantastique » pilule lancée par les laboratoires Berden, le Mutorex, ainsi que la réputation de leur très éthique PDG Eric Dumonpierre, on ne peut que s’indigner de l’hypocrisie générale du système de santé français qui se targue d’être l’un des plus stricts au monde, non seulement pour ce qui est de l’autorisation de mise sur le marché des médicaments, mais également pour son système de pharmacovigilance, censé réévaluer en permanence les médicaments au regard des informations nouvelles sur les risques. Comment se fait-il que 7 décès n’aient pas suffi à justifier d’une part le retrait du Mutorex du marché, et d’autre part la cessation des activités des laboratoires Berden, qui réservent encore probablement de nombreuses « surprises » afin d’augmenter la rente de Monsieur Dumonpierre ?
Les laboratoires Berden bénéficient d’une immunité générale dont profitent les laboratoires pharmaceutiques dans notre pays. La loi 98-389 du 19 mai 1998 sur la responsabilité du fait des produits défectueux, qui opère transposition d’une directive communautaire de 1985, prévoit de manière générale que « le producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit, qu’il soit ou non lié par un contrat avec la victime » (Art. 1386-1 du Code civil). Par ailleurs, les fabricants de médicaments ont une obligation spécifique d’information et de mise en garde à l’égard des consommateurs. Sur ces fondements, la responsabilité des laboratoires Berden ne devrait pas être difficile à établir… et pourtant ! La jurisprudence s’est montrée constamment plus libérale à l’égard des laboratoires pharmaceutiques, qui ne sont pas tout à fait traités comme les autres fournisseurs. La Cour de cassation a clairement déclaré que la loi ne met pas à la charge du laboratoire l’obligation de prévoir tous les risques présentés par le médicament dans tous les cas (Civ, 8 avril 1986). Cette exonération se justifie pour certains par la complexité des produits pharmaceutiques, par l’état toujours relatif des connaissances scientifiques, etc. Le problème est que la concurrence entre les laboratoires pousse ceux-ci à devancer de plus en plus systématiquement les connaissances scientifiques en lançant des produits de plus en plus « miraculeux », à minimiser la prévision des risques et à maximiser la promesses de bénéfices à coups de marketing offensif.
Alors que la constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé de 1946 indique que « la possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain », et que le préambule de la Constitution de 1946 qui a toujours valeur constitutionnelle sous la Ve République consacre en France un droit fondamental à la protection de la santé, la simple autorisation d’un médicament tel que le Mutorex témoigne bien de cette subordination générale de la santé des consommateurs aux intérêts industriels des laboratoires pharmaceutiques, au premier rang desquels les laboratoires Berden.
Les laboratoires Berden bénéficient d’une immunité générale dont profitent les laboratoires pharmaceutiques dans notre pays. La loi 98-389 du 19 mai 1998 sur la responsabilité du fait des produits défectueux, qui opère transposition d’une directive communautaire de 1985, prévoit de manière générale que « le producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit, qu’il soit ou non lié par un contrat avec la victime » (Art. 1386-1 du Code civil). Par ailleurs, les fabricants de médicaments ont une obligation spécifique d’information et de mise en garde à l’égard des consommateurs. Sur ces fondements, la responsabilité des laboratoires Berden ne devrait pas être difficile à établir… et pourtant ! La jurisprudence s’est montrée constamment plus libérale à l’égard des laboratoires pharmaceutiques, qui ne sont pas tout à fait traités comme les autres fournisseurs. La Cour de cassation a clairement déclaré que la loi ne met pas à la charge du laboratoire l’obligation de prévoir tous les risques présentés par le médicament dans tous les cas (Civ, 8 avril 1986). Cette exonération se justifie pour certains par la complexité des produits pharmaceutiques, par l’état toujours relatif des connaissances scientifiques, etc. Le problème est que la concurrence entre les laboratoires pousse ceux-ci à devancer de plus en plus systématiquement les connaissances scientifiques en lançant des produits de plus en plus « miraculeux », à minimiser la prévision des risques et à maximiser la promesses de bénéfices à coups de marketing offensif.
Alors que la constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé de 1946 indique que « la possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain », et que le préambule de la Constitution de 1946 qui a toujours valeur constitutionnelle sous la Ve République consacre en France un droit fondamental à la protection de la santé, la simple autorisation d’un médicament tel que le Mutorex témoigne bien de cette subordination générale de la santé des consommateurs aux intérêts industriels des laboratoires pharmaceutiques, au premier rang desquels les laboratoires Berden.
Inscription à :
Articles (Atom)